HORIZONS DE FEMMES
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 ven 28 mars à Montreuil

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cinef
A la Masse
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cinef


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MessageSujet: ven 28 mars à Montreuil   ven 28 mars à Montreuil EmptyDim 23 Mar - 16:14

GENRES : NORMES ET TRANSGRESSIONS
CYCLE DE FILMS ET SEMINAIRE / SAISON 2007/2008


La Maison Populaire de Montreuil et le Cinéma Le Méliès invitent cette année le peuple qui manque qui proposera et présentera d’octobre 2007 à mai 2008 un
panorama de films rares, documentaires, vidéos d'artistes, cinéma
d’avant-garde, retraçant une brève histoire du cinéma des corps et des
identités, depuis les années 70, des mouvements de libération des
femmes et d’affirmation des minorités sexuelles jusqu’au cinéma queer
contemporain.



Vendredi 28 mars 2008 à 20h30
« Coyotes » et frontières
Genres, migrations et artistes de la performance
en Amérique Centrale.

Maison Populaire de Montreuil
ENTREE LIBRE




Séance
en présence de Jules Falquet, spécialiste des mouvements sociaux et des
théories féministes en Amérique latine (sous réserve)

Si
l’Amérique Centrale est le lieu aujourd’hui d’un patriarcat qui
s’articule désormais à la complexité d’une situation de globalisation
économique, au sein de laquelle les maquiladoras* , les migrations
transfontalières avec les Etats-Unis et un féminicide** qui sévit
actuellement en Centre-Amérique, jouent un rôle déterminant, elle est
aussi la matrice de nouvelles générations de vidéastes et d'artistes
dont le travail de performances recèle une rare force et intensité. En
présentant le travail d'artistes et, notamment de performeuses,
méconnues en France, nous avons souhaité nous faire plus largement le
reflet de la vitalité et radicalité du féminisme latino-américain et de
l’expressivité et puissance d’évocation de ses résistances incarnées.
* Maquiladoras : entreprises de sous-traitance de produits high tech
(informatiques, laboratoires, etc), filiales de multinationales,
délocalisées en territoire mexicain, faisant appel à une
main-d’x0153;uvre non qualifiée, majoritairement des femmes avec de
très bas salaires. / ** L’Amérique centrale est devenue la zone du
continent américain la plus touchée par les meurtres impunis de femmes.
On parle même de féminicide (génocide contre les femmes).


Qui peut effacer les traces ? Regina José Galindo
Poétesse
et performeuse, Regina José Galindo figure depuis le milieu des années
90 comme une des artistes guatémaltèques les plus emblématiques de sa
génération. Au cours de ses performances controversées, dans lesquelles
son propre corps est le véhicule par lequel elle dénonce les conflits
politiques et sociaux, la violence et l’injustice économique, elle rend
hommage aux morts et disparus de la guerre civile des années 80-90, et
de la dictature génocidaire du général Rios Montt. Son travail est
aussi une explicitation de la violence faite au corps des femmes dans
le monde actuel, et plus spécifiquement en Amérique Latine, avec le
féminicide qui a cours en Amérique centrale, la survalorisation de la
virginité des femmes, leur exploitation sexuelle, les violences
domestiques. "Je suis un lieu commun (x2026;) Je suis femme la plus
commune entre les communes" écrit Regina José Galindo. Portant jusqu’à
sa limite l’affirmation que l’art est la vie, Regina José Galindo
transcende la dimension artistique de ses performances, qui contribuent
de manière poétique, à soulager, comme elle le dit, la douleur
collective du peuple guatémaltèque.
Vidéos-performances : ¿Quien puede borrar las huellas? (2003, 1’50’’) / Mientras, ellos siguen libres (2007, 2’25’’) / Himenoplastia (2004, 7’) / Perra (2005, 5’20’’) / Ablucion (2007, 4’) / Limpieza social (2006, 2’)



Borderline et territoires invisibles - Maria Adela Diaz
«
J’exprime à travers mon corps, le sublime de mon genre et sa
transformation est ma manière de communiquer mes accords et désaccords
avec la vie. En l’utilisant comme un medium, je véhicule mes objections
aux déceptions politiques, aux sociétés patriarcales, et aux
philosophies discriminantes. » Maria Adela Diaz
Artiste émergente
de l’art contemporain guatémaltèque, qui, à l’instar de Regina José
Galindo, met en x0153;uvre une esthétique du retournement du stigmate,
Maria Adela Diaz travaille autour de la condition des femmes et celles
des migrantes et migrants aux Etats-Unis.
Vidéo-performances : Territorio invisible (2005, 2’) / Borderline (2005, 2’)


Performing the border - Ursula Biemann

« Performing the border, enquête sur les conditions de vie et de
travail des femmes dans la vaste arrière-cour de l’économie américaine
au sud de la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Prenant comme point de départ une publicité de la société Elamex qui
vend la main d’x0153;uvre féminine au prix d’un dollar l’heure, la
vidéaste montre que la construction sociale et technique de la
frontière s’étend jusqu’à la sexualité de celles dont la « performance
» est vantée dans l’image. Si le récit d’une femme « coyote » - ou
passeur de frontière - permet d’envisager des sorties possibles de ce
système de contrôle, l’histoire des meurtres en série autour de la
ville mexicaine de Juarez pose des questions inquiétantes concernant la
sérialisation de la vie humaine pour la fabrication de marchandises
hi-tech (ordinateurs, etc.). » (Multitudes 15, hiver 2004)
Artiste, théoricienne et commissaire d’expositions, Ursula Biemann est
auteure de nombreuses x0153;uvres autour des thèmes des frontières,
mobilités, technologies et de la dimension genrée des migrations.
Vidéo–essai : Performing the border (1999, 45’)

Programmation: Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff






Informations pratiques:
Maison populaire - 9 bis rue Dombasle - 93100 Montreuil
M° Mairie de Montreuil. Entrée Libre - Tél. 01 42 87 08 68
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